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Paris 2024 : 197 projets de fan-zones Club 2024, mais l’initiative est boudée par quelques grandes villes

Cet été, pendant les Jeux olympiques et paralympiques, les Clubs 2024 devront « donner corps à la fête populaire », selon les termes employés par les organisateurs de l’événement. Et, à écouter ces derniers, le déploiement de ces « sites de célébration » s’annonce comme un succès : au 21 décembre 2023, on dénombrait 197 projets (dont une cinquantaine en Ile-de-France) d’installation de ces fan-zones, qui, au-delà de grands écrans, devront aussi proposer des animations sportives et récréatives. « Il y a des projets de toutes tailles, de tous types », assure-t-on à la direction interministérielle aux Jeux (Dijop) – 59 % accueilleront moins de 1 500 visiteurs en simultané.
Avant l’été 2023, il avait toutefois été fait état de près de 240 candidatures. « Plusieurs collectivités en ont rejoint d’autres, explique-t-on à la Dijop, généralement pour des questions de coûts. » Cet aspect financier, ainsi que les difficultés à mobiliser des moyens de sécurité suffisants – il est prévu de déplacer 30 000 forces de sécurité intérieure de la province vers Paris lors des Jeux –, a conduit un certain nombre de villes, et non des moindres (Lyon, Toulouse), à tout simplement y renoncer.
Si la Dijop assure que « tout le territoire est couvert », dans certains départements aucun projet n’est recensé par les préfectures. Cela ne signifie pas qu’il n’y aura pas d’animations, mais ce ne sera pas dans le cadre défini par le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) avec son label Club 2024.
Après quelques hésitations, Marseille a accepté la proposition de Paris 2024 de mettre en place un Club 2024. La fan-zone de 5 000 mètres carrés aura une jauge limitée de 2 000 places. Elle sera installée sur le sable des plages Gaston-Defferre, à quelques centaines de mètres du stade nautique où auront lieu les épreuves de voile.
« La voile, ce n’est pas franchement un sport qui est compris et partagé par tout le monde », relève Samia Ghali (divers gauche), adjointe au maire de Marseille, Benoît Payan, et chargée des grands événements. L’ex-sénatrice socialiste, qui pilote le dossier de l’accueil des JO, n’a jamais caché qu’elle aurait aimé attirer d’autres sports – notamment la breakdance – si elle avait été aux affaires au moment de la candidature.
Pour profiter de l’impact des Jeux, la ville, qui accueillera aussi dix rencontres du tournoi olympique de football, mise avant tout sur l’arrivée de la flamme olympique en France, les 8 et 9 mai. Un « choix politique assumé », déclare Mme Ghali, et pour lequel le budget annoncé est de 1,8 million d’euros. La cité phocéenne a imaginé une parade nautique dans sa rade nord.
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